lundi 19 mars 2012

Mission sur terre : premier contact

Lorsqu'on écrit un article sur un blog, un des points clef est de commencer par une introduction qui claque. Une bonne introduction doit tout à la fois susciter l'intérêt du lecteur et créer chez lui un amusement bienveillant qui lui permettra d'aborder la suite de l'article dans un état d'esprit réceptif. On comprendra donc qu'en écrivant sur ce blog, je suis doublement handicapé pour commencer un article. Premièrement, la charte graphique absolument exécrable et la police d'écriture illisible se chargent immédiatement d'annihiler tout espèce de bienveillance chez le lecteur. Deuxièmement, le lourd passif de conneries précédemment publiées (et auquel j'ai d'ailleurs contribué) laisse présager que l'intérêt général de cet article ne sera au mieux que très marginal. Par ailleurs vous aurez peut être noté que je tente comme je peux de meubler depuis tout à l'heure, ce qui est une des façons les plus pathétiques de compenser un manque évident d'inspiration. Bref, pour éviter de sombrer encore plus, je vais me permettre de pomper sur l'introduction originale et très fraîche d'un des hits des jeux vidéos de ces dernières années : "L'énigme du mystère de l'enquête de la princesse de l'émeraude du dauphin elfique 3 : le miracle du cycle des saisons féériques des orphelins merveilleux : poney édition" (©loreleï).

Il était une fois, un auteur de blog qui avait promis de faire une chronique littéraire. Bien évidemment, il avait aussitôt oublié sa promesse, en gros branleur qu'il était. Mais un jour funeste, il tomba sur un mystérieux ouvrage qui allait changer sa vie pour de toujours. Passant de page en page et oscillant entre rire et consternation, il fut profondément marqué par cette expérience. Alors qu'il visitait l'adresse maudite de rolystes.net, une conclusion évidente lui vint à l'esprit. Puisque la contribution des autres auteurs était aussi inexistante que l'intrigue de "L'énigme du mystère de l'enquête de la princesse de l'émeraude du dauphin elfique 3 : le miracle du cycle des saisons féériques des orphelins merveilleux : poney édition", il allait tout à la fois y ajouter un article et extérioriser son traumatisme.

C'est ainsi que vous allez avoir le privilège de vous voir dévoiler toutes les ficelles de "Mission sur terre", qui j'espère n'est pas la pièce maîtresse de l'œuvre de Philippe Randa, sinon ça craint pour lui.



Voila. J'ai mis la couverture, mais c'est surtout pour aérer mon texte. En effet, suivant une très vieille tradition de la science fiction, la couverture est certes très jolie, mais elle n'a absolument aucun rapport avec l'histoire. A se demander si l'illustrateur de ce bouquin l'a ouvert. Cela dit j'espère pour lui que non.

Pour commencer, je vais essayer de définir le genre littéraire de ce livre. Bon c'est bien évidemment de la science fiction, et même de la mauvaise science fiction. Mais au delà de ce constat primaire, il faut également ajouter que l'auteur a cru bon d'y incorporer à la fois les codes de l'espionnage et ceux du roman de boxe. Se rendant sans doute compte que tout ça n'était pas très digeste, il a saupoudré le tout d'un peu d'érotisme bancal pour faire bonne mesure. Alors bien sûr il faut avouer que c'est original. Bon. Mais je vais donner un petit conseil aux futurs auteurs qui dorment peut être en vous. Si personne n'a eu l'idée de publier quelque chose avant vous, c'est peut être qu'il y a une bonne raison : peut être que c'est juste une idée de merde.

Alors, au cœur de l'intrigue de "Mission sur terre" (MsT pour les intimes), il y a un peuple d'extraterrestres. Je les appellerai par la suite, les Extraterrestres, car je suis pratiquement sur que l'auteur ne se donne pas la peine de les nommer. De toute façon il est hors de question que je relise ce livre pour vérifier. Dans tout les cas, ils viennent de la Planète qui est située dans une Autre Galaxie. Ils ressemblent globalement à des humains à quelques différences près. Tout d'abord, ils ont des petites antennes qui sont en fait des petites cornes sur leur front. Elles leur permettent, à notre grande surprise, la télépathie (décidemment, cet auteur est plein de ressources quand il s'agit d'éviter les clichés). Ensuite, ils n'éprouvent pas d'émotions (mais ont quand même des pulsions, principalement sexuelles et combattive, le diptyque boxe-cul devant être plus ou moins justifié), et ils ont la capacité de parfaitement contrôler leur système musculaire, ce qui leur permet entre autre de changer d'apparence et d'avoir une condition physique supérieure (le diptyque boxe-cul y trouvant un peu de sel). Enfin, dernière différence et pas des moindres, ils sont tous cons comme des boites (j'y reviendrai).

Ce texte commençant a prendre de l'ampleur malgré moi, il est temps que je m'arrête, de peur de perdre les quelques courageux qui auraient lu jusqu'ici. Néanmoins, je n'ai pas encore pu vous donner toute la saveur de MsT. Je m'étendrai donc dans de futures publications sur :

  • La capacité hors norme des Extraterrestres à s'infiltrer
  • L'incroyable originalité du come back d'un boxeur à la dérive
  • Les écologistes de combat (!??!)
  • Le système politique exemplaire de la Planète
  • Le traitement absolument inédit des infirmières comme objet de fantasmes
  • L'arrivée tardive mais prévisible de méchants allemands communistes

Et bien plus encore

Je sais pas vous, mais moi ça me donne envie.

Clément.

3 commentaires:

Feanor a dit…

Maaaaaaaan ? T'y es pas revenu !

Rom1 a dit…

bon alors elle vient la suite ? Nous ont veux savoir comment il font pour s'infiltrer les extraterrestres boxeur-porno !!

Rhum hein a dit…

3 an après le suspens est devenu quasi insoutenable, la tension dans l'air est palpable, nous sommes suspendu à ces lignes. Nous attendons toujours la suite les yeux rivés sur nos écrans sans pouvoir nous en détacher.

Nous n'avons bien sur aucun doute que les suites promises seront publiées.

Alors nous attendons

Nous attendons.

Certains pourraient croire qu'il suffirait de lire nous même le livre, quelles mauvaises langues.

C'est pourquoi nous continuons à attendre.
Et un jour nous verrons la lumière.
Ou l'ordi tombera en panne.
Qui peut le savoir.