dimanche 29 janvier 2012

La sélection cinéma des rolystes : Sharktopus, mi Requin mi Poulpe (ou pieuvre, on sait pas trop)

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Et non, vos yeux ne vous ont pas trompé. C'est bien réel. Sharktopus, le film qui met en scène une créature hybride entre un requin blanc et une pieuvre géante (ou un poulpe géant, question passionnante, le premier d'entre vous réglera la question gagnera un logo des rolystes) qui est LA sélection cinéma des rolystes. Alors que tout le monde s'extasie devant "the artist", nous avons mis la main sur cette perle produite par SciFi.


Comment vous transmettre l'ambiance complètement surréaliste de Sharktopus (ou Requoulpe en français) ? Disons que le film repose sur deux principaux mécanismes : premièrement une très grande quantité de filles en maillot de bain sur la plage, et deuxièmement une créature what the fuck qui les trucide à tour de bras. Bref, on est pas loin de la perfection. Avant d'aller plus loin, faisons une courte digression sur le scénario, qui d'ailleurs n'en mérite pas tant. L'armée américaine paye une boite de génie (c'est le cas de le dire) génétique, blue waters, pour créer une arme parfaite. Quelques millions de dollars plus tard, né la fusion parfaite d'un requin et d'une pieuvre équipé d'un boitier de commande neuronal (un peu comme la boite à crane des Rulons dans les dino riders). Mais contre toute attente, c'est le drame et le boitier se brise. La fille scientifique du vénal dirigeant de blue waters et un jeune baroudeur qui n'a pas peur de jouer au tequila ball dans une piscine avec un sombrero sur la tête partent à la poursuite du monstre.


Bien, maintenant que les ficelles de ce scénario étonnement complexe et original sont dénouées, concentrons nous sur le principal atout de ce film, la créature. Il faut reconnaitre qu'un hybride d'un poulpe et d'un requin, c'est vachement cool et plein de possibilités. Et là, il faut bien le reconnaitre, les scénaristes ont exploité le filon à fond. Le sharktopus alterne les attaques sous marines (il nage aussi vite qu'un requin) et terrestres (il marche sur les rochers comme un poulpe, ou une pieuvre, je ne sais toujours pas). De façon assez jouissive et plutôt consciencieusement, le sharktopus va user de toutes les façons les plus ludiques de tuer sa cible, sans jamais se répéter. Il étrangle, décapite, mord, empale, envoie valser, démembre, découpe ses proies avec une rare inventivité. On sens l'artiste dans cette bête qui s'acharne a faire de chaque mort un mort unique dans l'histoire des films de monstre marin, leur évitant ainsi le terrible anonymats des nombreux morts par morsure sur les jambes pendant qu'ils nagent (même s'il ne pourra pas s'empêcher un hommage).


Une telle férocité est bien sur justifiée dans le film par une pirouette scénaristique, mais ici chez les rolystes nous avons une explication différente. En effet, nos experts en biologie marine on découvert le terrible secret du sharktopus. Regardez plus attentivement la bête. A l'avant une tête de requin. Bon ok. A l'arrière des tentacules. Et qu'est ce qui se trouve entre les tentacules des pieuvres (ou des poulpes d'ailleurs) ? La bouche ! Le sharktopus à deux bouches comme un crocolion ! Un crocolion aquatique, mais un crocolion quand même. Pas étonnant qu'il soit trés trés méchant !


En bref, avec l'alternance des attaques de monstres et des scènes de plage dignes d'un mauvais film de vacance, Sharktopus est le coup de cœur des rolystes. Donc n'hésitez pas, plongez !

Pour conclure, je vous offre gracieusement la bande annonce, emmenée par l'excellente bande son des Cheetah Whores !





Clément

3 commentaires:

Romain ( ceci ne consistue pas une preuve) a dit…

Trop bien !

ça c'est un film qu'il faut que je vois ! C'est fou on aurait pu passer à côté d'une telle perle !

Clément a dit…

Étonnement, pour un film de monstre marin il est plutôt chouette à regarder, car le rythme ne faiblit pas. Je veux dire, il commence avec une attaque du sharktopus, il fini avec une attaque du shartopus et entre les deux ya des tas d'attaques du Sharktopus.

Toun a dit…

J'ai joui des yeux